Dans un précédent article, j'annonçais la balade autour de la Bièvre organisée par MDB (Mieux se Déplacer à Bicyclette) Val de Bièvre à Vélo. MDB existe depuis 39 ans et a pour vocation la promotion en Ile-de-France du vélo en ville comme moyen de transport. Pour cela, l'association participe à des réunions de concertation avec des élus municipaux, la RATP ou la SNCF afin que les revendications soient entendus et que la concertation soit possible. MDB c'est aussi un journal, des vélos-écoles, des ateliers de réparation de vélos, des petites et grandes balades, des bourses à vélo, etc. Il existe de nombreuses antennes MDB dans l'Ile de France, chacune agissant localement mais toujours en réseau.

Départ devant la maison de l'Environnement du Val de Bièvre à Arcueil (94) :

Ce dimanche 24 juin, à 13h30 MDB Val de Bièvre à vélo qui comprend les villes d'Arcueil, Cachan, le Kremlin-Bicêtre, Gentilly, Villejuif, Fresnes et l'Häy-les-Roses donnait rendez-vous à la maison de l'Environnement du Val de Marne, située à Arcueil pour un atelier vélo de petites réparations. Quelques personnes sont venues, surtout pour prendre contact et avoir des informations. Un peu avant 15h, nous étions 12 au départ de la balade, rapidement rejoint par 4 autres personnes. La balade se voulait dans le calme, évitant les grands axes et pour cela, ce fut une réussite. Nous sommes passé-e-s par le le Parc de la Roseraie à l'Haÿ les Roses puis nous avons fait une pause au Parc des Près de la Bièvre à Fresnes. Très beau parc très vert. Nous avons continué jusqu'au parc de Sceaux (un grand parc que je connais bien) pour un gouté, les enfants - et les plus grand-e-s - ont beaucoup apprécié. Malheureusement des averses, petites mais nombreuses, ont été présentes durant toute la balade. Mais cela n'a pas atteint notre moral et nous avons continué jusqu'à Fontenay-aux-Roses, Bagneux puis nous avons préféré abréger le parcours car nous étions très en retard au niveau timing. 21 kilomètres au compteur, en un peu plus de 3 heures, pauses comprises ! :-) Le groupe était constitué avec autant d'enfants que d'adultes : ambiance garantie ! :-) 

Ma prochaine randonnée est Paris-Meaux dimanche 30 juin 2013, toujours organisée par MDB et ouvert à tous et toutes... alors venez ! :-)

Devant le Parc des Près de la Bièvre à Fresnes :

Vu que ma tendinite va m'empêcher de courir encore quelque temps, je me suis dit que c'était l'occasion rêver d'aller à la piscine pour nager. Entre vélo et natation, je vais bien combler mon manque. :-)

10, 15 ans, plus ? Quoi ? Ca fait bien 15 ans que je ne suis pas allée faire quelques brasses à la piscine et seulement quelques fois à la mer. De toute façon, je ne sais pas nager ou presque. Je ne coulerai pas et je n'ai pas particulièrement peur de l'eau mais mes gestes sont trop saccadés, pas assez à fond, trop "je fais n'importe quoi" pour avancer plus de 10 mètres sans être fatiguée. Un petit chalenge ? Lequel ? Apprendre à nager !

Arrivée à la piscine Youri Gagarine je gare mon vélo dans le parking à vélo. Enfin, là, où se trouvent des arcs à vélo. La piscine a été complètement refaite. Une fois la caisse passée, je monte les escaliers et je cherche les vestiaires. Tout est nouveau... tout bô ? Une fois ma combinaison de cosmonaute mise, heu de nageuse, je me demande bien où je dois mettre mes affaires. Grand point d'interrogation. Je vois bien des casiers mais il faut taper un code et moi, je n'ai pas de code. Ca commence bien ! Heureusement une femme vient à ma rescousse et m'explique patiemment. Tout de suite après je me rends compte que tout est expliqué à côté du casier. Grrr, pourquoi est-ce que je panique lors d'une situation nouvelle ? Je prends rapidement une douche et... impossible de trouver les bassins. Mais où sont-ils ? A ma décharge, sans lunette, je ne me sens pas très à l'aise. Finalement une femme m'explique et ouf, je tombe sur le petit bassin. Vu mon niveau, je me dis que ça serait plutôt pas mal de commencer dans celui-ci. Je me sens pas particulièrement à l'aise, seulement quelques personnes dans le bassin et 3 ou 4 moniteurs  qui surveillent si tout se passe bien. Je ne sais pas nager et je n'ai pas envie qu'on me regarde, na ! De toute façon, au bout de 10 minutes on nous annonce que cette piscine va être réservée à un cours et qu'on doit aller ailleurs ! Toc ! Hop ! Passons dans la grande piscine : waouh, 2 mètres d'eau ! Comment vais-je faire ? Je descends et bien sûr, je n'ai pas pied. Décontracte-toi, tu n'as pas peur de l'eau et tu es à côté du bord. Je vois des personnes qui nagent bien mieux que moi mais c'est normal puisqu'ils ont appris ! Pas moi. Quelques brasses un peu n'importe comment mais ce n'est pas grave, le plus important étant de me lancer. Au fur et à mesure je prends confiance. J'arrive même à faire la moitié du bassin, toute contente d'avoir effectué 25 mètres. J'ai préféré demander confirmation au salarié qui m'indiqua que la piscine faisait 25 mètres, celle de dehors 50 mètres. Glurk ! A peine 12 mètres d'affilé, je suis prête pour faire un triahtlon ! :-)

Durant la petite heure passée dans l'eau j'ai appris quelques trucs en regardant les autres, en expérimentant, comme le fait de bien me servir des jambes qui ont finalement un grand rôle dans la brasse. Par contre, je n'ai pas encore essayé d'alterner la tête dans et en-dehors de l'eau, ça sera pour la prochaine fois. J'ai encore énormément de travail à faire  mais je suis contente d'avoir réussi à me pousser à me rendre à la piscine, d'avoir un peu oublié mes complexes quant à la non-pratique de la nage et d'avoir appris quelques points en observant et en pratiquant.

Mon tendon allant légèrement mieux depuis la course des héros, je me projette toujours de faire la randonnée Paris - Meaux, 70 kilomètres en passant par la Vallée de la Marne. Le retour s'effectuera en train. Un petit challenge pour moi car je n'ai jamais fait autant de kilomètres en une seule sortie. J'ajouterai au moins 20 kilomètres au 70 car je n'habite pas à côté du départ et de l'arrivée mais l'allure sera tranquille et en groupe, c'est toujours plus motivant.

Cette randonnée est ouverte à toutes et à tous. N'oubliez pas d'apporter le nécessaire réparation pour votre vélo, des vêtements de pluie, de l'eau, un pique-nique, une carte de la région. Plus d'information ci-après. Elles proviennent du site MDB (Mieux se Déplacer à Bicyclette) qui organise cette grande balade :

Meaux et la vallée de la Marne

Évènement festif et champêtre chaque année depuis 1979, gratuite et ouverte à tous sans inscription, la Grande balade annuelle de MDB aura cette année pour cadre la vallée de la Marne, que nous parcourrons jusqu’à Meaux en suivant la rivière.

Selon la tradition, le départ aura lieu du parvis de Notre-Dame de Paris et le retour se fera en train après un parcours de près de 70 km à l’écart la circulation automobile. Cette journée sera à nouveau l’occasion de retrouvailles pour tous les sympathisants de MDB récents ou anciens. Ce sera aussi l’occasion d’un plaidoyer renouvelé :
 pour des itinéraires touristiques agréables à parcourir à vélo à l’intention des voyageurs à vélo quittant la capitale ou désirant s’y rendre, et
 pour le transport des vélos dans les trains qui est un ingrédient d’importance primordiale à la pratique du vélotourisme.

Le choix de Meaux n’a pas été sans objections, tant les conditions de circulation dans cette ville sont repoussantes pour qui veut y entrer à vélo. Peu importe par où on l’aborde venant de Paris, on tombe inévitablement sur d’inhospitalières chaussées à multiples voies où on se sent bien peu à l’aise entre la circulation et le stationnement souvent anarchique.

Le potentiel vélotouristique de Meaux est pourtant indéniable. Bâtie dans un site exceptionnel résultant de l’évolution d’un méandre de la Marne singulièrement tronqué par les caprices de la rivière, la cité ancienne a conservé une bonne partie de ses remparts médiévaux. Elle héberge l’une des deux cathédrales gothiques d’Île-de-France (avec Notre-Dame de Paris) et la cité épiscopale mérite qu’on s’y attarde un peu, dans un jardin exquis sur lequel donnent les fenêtres de l’ancien logis de Bossuet (évêque de Meaux au 17e siècle) transformé en musée. Les quais de la Marne feraient une bien belle promenade où le visiteur aimerait flâner et prolonger son séjour, si on les débarrassait quelque peu de l’oppressante circulation automobile.

Pour l’anecdote, la grande balade de MDB a déjà eu une fois Meaux pour destination… en 1985. Il s’agissait alors de célébrer l’ouverture de la première ligne de train où il devenait possible d’embarquer son vélo en le chargeant soi-même. Cette innovation faisait suite aux revendications exprimées lors des manifestations Paris-Chartres des années qui l’ont précédée. Pour être précis, il y a eu cette année là deux grandes balades, le Paris-Chartres revendicatif gardant ses adeptes.

Meaux est éloignée d’à peine 40 km du centre de la capitale par le chemin le plus court mais se démarque clairement de l’agglomération parisienne. Le parcours par la vallée de la Marne est un vrai délice pour ceux (peu nombreux) qui en connaissent les secrets et on rêve qu’il soit aménagé en voie verte continue de Paris à Épernay entre lesquelles Meaux ferait une étape vélotouristique de choix. Habitués à le parcourir, nous sommes convaincus que sa réalisation, déjà effective en bonne partie, ne présente pas de grosses difficultés. C’est ce que nous vous proposons de découvrir cette année, et nous espérons que cela contribuera à faire avancer les choses.

Pour la première fois, le retour en train ne coûtera rien… pour les détenteurs d’abonnements Navigo quelque soit le nombre de zones souscrites. En effet, depuis septembre 2012 le dézonage en vigueur tous les samedis, dimanches et jour fériés permet de circuler y compris avec son vélo dans toute la région Île-de-France sans payer aucun supplément.

Le kilométrage sera exceptionnellement faible comparés aux habitudes de la grande balade, mais le temps de parcours ne sera pas réduit considérablement pour autant en raison des chemins étroits que nous aurons à emprunter durant l’après-midi. Selon l’heure d’arrivée un parcours de découverte à vélo du patrimoine historique de Meaux sera proposé à ceux et celles qui le souhaitent et il sera possible de terminer cette journée par un repas pris en commun avant de rentre à Paris.

Attention : le tronçon entre Esbly et Meaux, non aménagé, comporte de nombreux passages étroits et sinueux. On peut le parcourir y compris avec un vélo de route sans poser le pied a terre, mais il n’est pas à recommander pour les tricycles, remorques, vélos couchés, vélomobiles, etc. Un parcours alternatif pourra éventuellement être organisé sur place, en particulier en cas de pluie.

  

Le MDB (Mieux se Déplacer à Bicyclette) Val de Bièvre à vélo propose dimanche 23 juin après-midi, à un atelier réparation et une balade :
     - 13h30 : atelier vélo (petites réparations),
     - 14h30 : balade autour du Val de Bièvre.

Le rendez-vous est à la maison de l'environnement : 66 rue de la Division Leclerc, à Arcueil, dans le Val de Marne.

Vous pouvez venir à l'un ou l'autre des rendez-vous ou les deux.

MDB Val de Bièvre à vélo comprend les villes d'Arcueil, Villejuif, Cachan, le Kremlin-Bicêtre, Gentilly, l'Haÿ-les-Roses et Fresnes.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

 La révolution dans ma tête fait suite au précédent blog Pas à pas  qui a eu beaucoup de mal à prendre forme et à se développer. La révolution dans ma tête correspond plus à mon état d'esprit actuel, découpé en 3 parties qui peuvent par moment se rejoindre :

- Activités physiques, sportives, déplacement, bien être,

- Militantisme, engagement et politique,

- Le reste ! :-) A savoir : lecture, films, musique, photo.

Je cours par intermittence depuis 20 ans et ai repris sérieusement depuis septembre 2012. Le vélo et la marche sont mes principaux modes de transport. Courir, marcher, faire du vélo sont de bons moyens pour se déplacer, pour garder une bonne condition physique, pour se sentir mieux dans sa peau, sans polluer, sans dépenser trop d'argent. 

Je n'ai jamais eu un esprit de compétition, les quelques courses auxquelles j'ai participées ont été plus la cerise sur le gâteau, le plaisir de courir avec d'autres passionnés, se fixer quelques objectif et tant pis s'ils ne sont pas atteins. Je pratique avant tout pour me faire plaisir, pour ressentir du bien être, pour évacuer le stress qui m'envahit bien souvent.

Dimanche 16 juin 2013 : équipe de soutien à L214 à la course des héros

Enfant et adolescente, j'ai souvenir que les discriminations racistes, xénophobes, sexistes me révoltaient même si je n'y mettais pas forcément un nom, une définition. Je me souviens du choc que j'ai reçu lorsque j'ai connu l'existence de l'apartheid en Afrique du sud. Je ne comprenais pas comment il était possible de faire une telle séparation entre humains. Je me souviens aussi des comportements sexistes qui baignent dans notre quotidien et dont peu de gens dénoncent car considérés comme "normaux" et toute cette pression sociale qui fait que dès la naissance, une tonne de différences sont faites dans l'éducation entre les filles et les garçons. Je suis devenue féministe sans le savoir et sans avoir lu de textes sur ce sujet.

En janvier 1993, à 22 ans, quelques semaines après Noël j'ai pris la décision de ne plus manger d'animaux pour ne plus cautionner l'exploitation et le meurtre des animaux, puis 3 ans après, en mars 1996 le véganisme est pour moi devenu le seul choix éthique possible. Mais le véganisme ne change pas la société aussi je me suis mise à militer dans des collectifs antispécistes.

La lutte contre le spécisme est une lutte contre la discrimination spéciste qui considère que les animaux peuvent être exploités, torturés, utilisé, tués pour les humains. Pour les mêmes raisons, je suis contre la sexisme, l'homophobie, la lesbophobie, la transphobie, l'âgisme, le racisme, la xénophobie, le capitalisme, le classisme... tout ce qui est fait que l'oppression vit, pour le bénéfice de certain-e-s et au détriment de beaucoup.

Politiquement, je suis plutôt libertaire. Je ne crois pas au grand soir qui finirait dans la violence. Je n'ai pas de solution toute faite pour celles et ceux qui m'interrogent, pensant que j'ai la réponse à tout, que si je suis "contre", c'est parce que j'ai des solutions clef en main à proposer. Je suis juste une humaine parmi tant d'autres, avec ses doutes, ses craintes, ses espoirs, qui ne détient pas la vérité.

Culture et contre culture et en vrac : Ken Loach, Patrick Rouxel, Shamin Sarif, Sheetal Sheth, Sandra Scoppettone, punk, hard-core, screamo, metal, black-metal, death-metal, hip hop conscient, la couleur pourpre, boys don't cry, my world unseen, beignets de tomates vertes, Alice Walker, v pour vendetta, anomie, Raï Ko Ris, Keny Arkana, Calavera, The Tan Case, The solexine chapter, Alcatraz...

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Merci de votre visite et... à bientôt ! :-)

La course des héros au parc de Saint-Cloud (92), dimanche 16 juin 2013

La course des héros permet de récolter des fonds pour  des associations. Le but étant que chaque coureur et coureuse récolte suffisamment d'argent (minimum 200 euros) pour pouvoir y participer (course ou marche à pied de 6 km). Pour la deuxième année consécutive la seule association animaliste présente était L214.

Je venais juste de reprendre les footing lorsque j'ai appris qu'il était possible de s'inscrire à cet événement. Quelques entrainements m'ont permis de constater que mon tibia droit tenait le coup (après une pause due à une  tendinite). Grâce à la pratique régulière à vélo, ma condition physique s'était bien maintenue. L' avant dernier footing  d'avant la course m'avait amené jusqu'à 1h02 sans forcer, avec de bonnes sensations à chaque sortie. La semaine de la course j'avais senti un peu de fatigue au niveau des jambes, certainement que je forçais un peu entre le vélo et les jogging. Jeudi, 3 jours avant j'ai ressenti une gène au pied gauche. J'ai préféré abrégé l'entrainement. Samedi : marche pour la fermeture des abattoirs, où je fis beaucoup d'aller et retour dans le cortège, j'ai mis beaucoup d'énergie derrière le mégaphone durant presque 3 heures. Le tendon restait stationnaire, sans amélioration mais sans gène supplémentaire.

Dimanche, réveil à 6 heures. Je finis de préparer mon sac commencé la veille au soir. Je prépare l'un de mes desserts préférés qui fera office de petit déjeuner : une banane, avec du yaourt de soja nature et du cacao en poudre, le tout mélangé. Quelques étirements avant de partir et me voilà partie vers de nouvelles aventures. 16 années sans course, ça gambergeait dans ma tête ! Mais quel plaisir de participer à cette course qui n'en ait pas vraiment une puisque il n'y a pas de chronomètre et donc pas de classement. On court pour les associations et le message qu'elles revendiquent. "Parce que les animaux sont des êtres sensibles, ouvrons les yeux sur les élevages et les abattoirs !".  Heureuse de courir car j'aime ça mais aussi heureuse de le faire pour une cause primordiale : la cause animale. Ce sont des centaines de milliards d'animaux qui sont utilisés, exploités, torturés, tués pour les humains alors qu'il pourrait en être tout autrement. Les animaux n'ont aucun droit, à part celui de se faire exploiter et tuer, pourquoi ? L'association L214 fournit un énorme travail depuis plusieurs années : enquêtes sur le terrain, parution d'un journal, actions régulières, vaste documentation disponible, etc. pour que les animaux ne soient plus considérés comme de la marchandise. N'hésitez pas à visiter son site internet qui est une mine d'information.

Départ à 7h15. J'installe mon sac dans la sacoche arrière du vélo. J'installe une bouteille d'eau sur un support et une carte de la région parisienne dans le panier avant. C'est super de faire du vélo un dimanche matin, surtout à cette heure-là. Tout est calme ou presque. Arrivée à  la Porte d'Italie je tourne à gauche pour faire toutes les portes jusqu'à celle de Saint-Cloud. Que de la piste cyclable pendant des kilomètres même si elle est parfois défaillante mais c'est une habitude. Il est clair que ce ne sont pas des cyclistes qui s'occupent des plans pour l'élaboration de telles structures ! Arrivée à la porte de Saint-Cloud je me perds un peu, demande à un monsieur la direction du Pont de Sèvres et me voilà repartie pour la dernière ligne droite. J'atteins le métro Pont de Sèvre et bientôt le parc de Saint-Cloud. C'est vraiment la banlieue bourgeoise, coincée entre Versailles et le 16ème arrondissement de Paris. Je préfère ma banlieue rouge ! Devant une entrée du parc, j'attache mon vélo qui m'aura permis de faire une dizaine de kilomètres ce qui m'aura servi d'échauffement. Pour atteindre le lieu du rendez-vous, ça monte, ça monte. Je double pas mal de personnes qui visiblement souffrent de la côte. Finalement ma condition physique n'est pas mauvaise ! :-)

8h40, je me présente devant un accueil pour récupérer mon dossard et un badge des supers héros (au moins 500 euros récoltés). Il y a déjà plein de monde et il fait très beau. Le soleil est omniprésent. J'aperçois Sylvain avec le logo de L214 sur son t. shirt et après Pascale, puis Johanne, Pierre, Jeanne, Jean-Christophe et Christine. On installe nos dossards, on discute... le départ approche.

Presque 10h40 : départ. On me double et j'essaie aussi de doubler mais vu le nombre que nous sommes (4.000 !) ce n'est pas facile. Je sens mon tendon qui n'est pas content, je lui demande de se reposer mais ne m'écoute pas, pfff ! J'aperçois réguilèrement Jeanne qui est devant moi à une trentaine de mètres mais je préfère garder mon rythme. Je garde l'objectif de toujours la voir : merci Jeanne ! :-) Il fait beau, les gens sont contents, je pense au pourquoi je cours en général et à aujourd'hui en particulier. J'attendais ce jour depuis un mois et on y est  : magnifique ! Vers la 25ème minute le tendon me fait super mal. J'essaie de penser à autre chose, je sers les dents. Non, je n'arrêterai pas. Je garde mon objectif. Jeanne, où es-tu ? Ah oui, tu n'es toujours pas loin. Voilà qu'arrive une forte côte mais je négocie en général bien les montées, souvent mieux que les descentes. Le public est présent, il applaudit, il crie et moi, je sens des ailes poussées sur le dos, j'accélère. L'arrivée est pour bientôt mais qu'est-ce que j'ai mal alors pourquoi j'accélère ? Bonne question ? C'est l'effet de la course, l'envie d'aller plus vite, plus loin, ce qui fait qu'on a envie de pratiquer une activité physique ou sportive, une sensation d'euphorie. J'accélère, j'accélère. Joahanne m'interpelle et prends une photo, je fais la grimace. J'atteins la ligne d'arrivée en levant le bras gauche comme si j'avais gagné la course. Non, heureuse de l'avoir terminée en moins de 35 minutes malgré la douleur et de l'avoir fait pour L214 et les animaux. Jeanne s'approche de moi en me disant que les garçons sont déjà arrivés puis c'est au tour de Christine, puis Pascale.

Je bois la bouteille d'eau et mange quelques fruits secs offerts à la fin de la course...  et je boite, ne pouvant pas marcher normalement à cause du tendon enflammé. Toute l'équipe s'installe sur l'herbe pour prendre des photos, discuter et on reste à quelques-unes à pique-niquer.

Le retour à vélo a été un peu pénible, ne pouvant pas trop appuyer sur la pédale gauche mais j'arrive à trouver l'emplacement idéal du pied pour ne pas souffrir alors j'y vais doucement et ça va.

Bilan : superbe journée ! Heureuse, heureuse de cette course, d'avoir couru avec d'autres végétarien-ne-s/végan-e-s pour les animaux et tout ça pour la bonne cause. Que dire de plus ? Rien ! :-)

Bilan financier : à nous 7, nous avons récolté, grâce aux donateurs et donatrices (merci à vous !), 2.335 euros. C'est pas mal, non ?

Merci aux personnes qui sont venues nous soutenir (et à celle qui a dû repartir faute de trouver une place pour garer sa voiture), à Pascale, Jean-Christophe, Christine, Sylvain, Pierre, Jeanne pour leur motivation et sympathie. On a formé une belle équipe ! Merci aussi à Johanne pour avoir été là et avoir coordonné l'équipe et merci à L214, of course. Merci une nouvelle fois aux donateurs et donatrices. Et sans oublier, les organisateurs, organisatrices qui ont fait un remarquable travail pour que cette course soit une réussite.

Le mot de la fin : cette course est une autre forme de militantisme, une façon de voir les choses différemment, de façon plus positive et non rébarbative. A l'année prochaine ! :-) J'espère qu'on doublera, voire triplera les effectifs !

Page internet de L214 sur le site de la course des héros

Après ce long résumé, place au photos !

Parc de Saint-Cloud, dans les Hautes-Seines où se déroule la course des héros. Beaucoup de monde, de stands associatifs, et 4.000 participant-e-s :

L'équipe L214 qui commence à arriver, à installer les dossards :

De gauche à droite : Pascale, Jeanne, Jean-Christophe, Sylvain, Pierre, Christine et Nathalie (moi !)

Avant le départ, c'est toujours la fête ! Vous pouvez apercevoir en t. shirt orange Jean-Christophe et Pierre :

C'est parti !

Jean-Christophe :

En haut, à  gauche et à droite : moi et Jeanne à quelques mètres de l'arrivée. En bas, à gauche et à droite : Christine et Pascale à quelques mètres de l'arrivée :

Les retrouvailles après la course !