• Course des héros, dimanche 22 juin 2014 au parc de Saint-Cloud (92) 

    Comme l'année dernière je participerai à la course des héros qui se déroulera le dimanche 22 juin au parc de Saint-Cloud, situé dans les Hautes-Seines, à quelques pas de Paris.

    Course des héros, dimanche 22 juin 2014 au parc de Saint-Cloud (92)

    Le but de cette course qui n'en est pas vraiment une (pas de chrono, donc pas de classement, pas de vainqueur) est de collecter des fonds pour une association de son choix.  Je renouvelle ma confiance à l'association L214 qui effectue un travail remarquable pour faire avancer la cause animale, notamment grâce à des enquêtes sur le terrain, des actions de rues très régulières, des relais dans les médias, l'édition d'un bulletin, etc. Je lutte contre le spécisme qui est une discrimination arbitraire liée à l'espèce, c'est à dire la domination qu'exerce les humain-e-s sur les autres espèces animale : exploitation et meurtre pour leurs peaux (cuir, fourrure, laine), pour leur chair (viande, poissons), pour leurs oeux, lait, pour les expérimenter (vivisection), pour les utiliser dans les zoos, cirques, delphinariums, corridas, etc. Ce sont des centaines de milliards d'animaux qui sont tués dans le monde chaque année, c'est pourquoi et comme tant d'autres personnes (même si nous sommes très minoritaire), j'ai décidé de ne plus contribuer à ce massacre planétaire en refusant le spécisme et en devenant végane (mode de vie qui exclut l'exploitation et le meurtre des animaux).

    Cette année le soutien à L214 sera composé de 10 coureuses et coureurs sur un parcours de 6 kms si chacun-e obtient suffisamment de dons individuellement (minimum 250 euros). 

    Ces derniers mois j'ai eu beaucoup de bobos : tendinites aux deux tendons d'Achille, une cruralgie. Du coup mes entraînements au footing ont été peu nombreux mais j'ai pu continuer la pratique du vélo et par intermittence la natation. Le 22 juin, je ne participerai pas à la course des héros dans les meilleures conditions vu mes petits problèmes de santé mais je suis très heureuse d'y participer et de soutenir L214 et la cause animale.

    Si vous souhaitez me soutenir, voici un lien pour donner quelques euros à l'association L214. Merci à toutes les personnes qui ont fait un don et / ou qui ont diffusé mon appel. Le restant de l'équipe est également à soutenir.

    Si vous souhaitez nous encourager le 22 juin, vous pouvez nous rejoindre au parc de Saint-Cloud.

    Mon compte-rendu de la course des héros 2013

    Course des héros, dimanche 22 juin 2014 au parc de Saint-Cloud (92)

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  • L'homme sans parapluie - livre de Jean-Christophe Manuceau (2013)Après une biographie du groupe Ecossais Cocteau Twins intitulée "Des punks célestes" Jean-Christophe Manuceau revient la même année avec un nouveau livre, un recueil de nouvelles, 6 au total. Derrière "L'homme sans parapluie" se cache la première nouvelle, la plus longue et celle que j'ai la plus appréciée avec "Le voeu de Renard". Un homme, Kowalski propose à Robert Hunter croisé dans le R.E.R. une forte somme d'argent s'il l'aide à se tuer. Mais derrière cette proposition se cache des intentions tout autre de la part de Kowalski. La nouvelle est sombre, bien ficelée et surtout bien écrite. Les 5 autres nouvelles sont de la même veine, à savoir des histoires bien menées, déroutantes avec du suspens et je me répète une nouvelles fois, sombres. 

    Le livre ne dépasse pas les 100 pages et se lit d'une traite. Dommage car j'aurais tant aimé lire d'autres nouvelles et pouvoir prolonger le plaisir. J'espère que Jean-Christophe Manuceau fera une suite à "L'homme sans parapluie".

    Il est publié chez Les éditions du Net qui édite des livres en format numérique et papier.

    En dehors de sa passion pour la littérature, Jean-Christophe est également fan de cinéma et de musique. C'est aussi un coureur de fond vegan.

    La page web de l'homme sans parapluie

    Extraits choisis :

    "Croisant des ouvriers, des secrétaires et des cadres, il attirait des regards envieux ou étonnés, saisis par sa beauté, questionnés eux aussi par cet être que je suivais discrètement. Où allait-il ? Qui était-il ? Pourquoi prenait-il le train de banlieue? Que pensait-il de ce mendiant qui venait de lui tendre la main et qu'il avait feint de ne pas voir ?"

    "Dans la rue, en croisant les passants, une délicieuse sensation de liberté l'envahit. Ses soucis, ses angoisses, les petites haines savamment entretenues, tout cela a disparu. Personne ne le reconnaît, personne ne l'arrête pour lui demander un autographe, quelle surprise ! Il se dit que ça doit être vrai, que ce n'est pas un délire."

    "Je peux le dire maintenant, c'est trop tard de toute façon, mais je prenais encore plus de plaisir quand Renard se mettait au piano et se lançait dans des morceaux trop durs pour son âge avec une maîtrise impressionnante. Il se retournait après chaque mouvement et me décrochait un de ces sourires dont il avait le secret. Je lui souriais en retour et il poursuivait."

    "Pendant le séjour de Jeanne, et avant qu'elle ne retourne à ses obligations, il était resté très poli avec elle, sans un mot de travers, lui posant même des questions sur sa nouvelle vie à l'autre bout du monde. La petite blonde semblait heureuse de le retrouver, certes dans des circonstances déplorables. A l'aéroport, les voir tomber dans les bras l'un de l'autre me procura une grande joie."

    L'homme sans parapluie - livre de Jean-Christophe Manuceau (2013)

     

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  • Simetierre - film de Mary Lambert (1989)Ce film est une adaptation du roman éponyme de Stephen King. Ce dernier a d'ailleurs écrit le scénario et a joué dans une scène le rôle d'un prêtre.

    Rachel (Denise Crosby) et Louis Creed (Dale Midkiff) et leurs deux enfants en bas âges : Ellie (Blaze Berdhal) et Cage (Miko Hugues) déménagent dans le Maine, aux Etats-Unis. Leur nouvelle maison est isolée près d'une grande route sur laquelle de nombreux camions circulent. Suite à une chute sans gravité d'Ellie d'une balançoire dès le premier jour de leur arrivée, les parents se focalisent sur Ellie et ne voient pas le petit Cage s'approcher de la route tandis qu'un camion arrive... il est sauvé de justesse par Jud Cranball (Fred Gwynne), leur voisin retraité. Plus tard, Jud racontera à Louis qu'un chemin près de leur maison amène vers un cimetière pour animaux.

    Son premier jour de travail dans une université où il exerce la profession de médecin affectera Louis. Victor Pascow (Brad Greenquist), un étudiant, meurt dans un accident et Louis ne peut rien faire pour le sauver. La nuit de l'accident Louis rêve de Victor, rêve ou réalité ? Victor réapparaîtra de façon récurrente dans le film.

    Simetierre - film de Mary Lambert (1989)

    Pendant que Rachel et les enfants partent en vacances chez leurs grands-parents, Church, le chat d'Ellie meurt écrasé. Louis, resté dans le Maine ne sait comment faire pour annoncer la mort de son chat. Jud explique à Louis que non loin du cimetière pour animaux se trouve un cimetière indien où les animaux enterrés revivent. Ils décident tous les deux de s'y rendre afin d'y enterrer Church. Le lendemain réapparaît le chat mais sous des traits plus agressifs que d'habitude.

    Simetierre - film de Mary Lambert (1989)

    Tandis que la famille Creed et Jud jouent dans le jardin avec un cerf volant, Cage s'approche de la route et cette fois-ci personne n'est présent pour le sauver d'un camion qui le percute et le tue. Après l'enterrement de Cage, Rachel, déprimée part chez ses parents accompagnée d'Ellie. Désespéré et ne sachant quoi faire, Louis déterre le corps de Cage pour l'amener au cimetière des Indiens. Il est conscient que l'enfant peut revivre mais sous quels traits ? On se doute bien qu'il ne sera plus le gentil petit Cage mais un monstre, un mort-vivant assoiffé de sang, un zombie, quoi !

    Je ne vous raconterai pas la suite sinon vous allez tout savoir ou presque...

    Tant j'ai adoré "The mist" (également une interprétation d'une oeuvre de Stephen King) qui est pour moi un "must", tant avec "Simetierre" je suis restée sur ma faim. J'ai trouvé les enchaînements trop rapides, les principaux personnages (Rachel et Louis) pas très convainquant. Par moment on frissonne (un peu beaucoup pour moi !) mais il n'y a pas que ça pour faire un bon film d'horreur. Le film reste trop linéaire, avec une cumulation de scènes mais elles n'apportent pas le plus qui fait la différence. Pourtant de bonnes idées sont présentes mais voilà, je reste sur ma faim. C'est tout de même un film qui se regarde mais par rapport à "The mist" je m'attendais à mieux.

    Bande-annonce en VO (je n'ai pas trouvé de sous-titres en français) :


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  • The mist - Film de Franck Darabont (2007)Ce film est une adaptation du livre éponyme de Stephen King. Franck Darabont réalise la 4ème adaptation d'un livre de Stephen King et  s'en sort vraiment très bien avec "The mist".

    Après une nuit de tempête dans le Maine, aux Etats-Unis, David Drayton, (Thomas Jane) sa femme et son fils Billy constatent les dégâts. Arbres arrachés dans le jardin, tableaux (David est artiste-peintre) détruits. David, Billy et leur voisin Brent Norton (David et Brent ont eu de gros différents dans le passé) partent en voiture au supermarché. Une brume avance progressivement vers le centre commercial et un violent choc en découle. Panique à bord ! Un homme rentre en courant pris de panique en annonçant qu'un homme a été pris dans la brume... les bases du film sont lancées !

    Un jeune salarié essayera d'ouvrir les portes de la réserve afin de refaire fonctionner le groupe électrogène bloqué par quelque chose mais il se fera vite attraper par de grosses tentacules. Les témoins ne pourront rien faire pour le sauver. David et les quelques autres personnes témoins de cette effroyable scène se rendront compte de leurs propres yeux que derrière la brume se cache un monstre et peut-être plusieurs.

    The mist - Film de Franck Darabont (2007)

    Ils essayeront d'expliquer aux autres ce qui est arrivé au jeune salarié afin que personne ne sorte du magasin car mettre les pieds dehors, c'est la mort assuré.  Brent Norton (Andre Braugher) est un avocat charismatique qui ne croit en rien à ce que raconte David (il croit à une vengeance personnel/moquerie vu leur différent) et va réussir à impliquer quelques personnes pour sortir de là.  Ce groupe ne s'en sortira pas vivant. La panique dans le supermarché est de plus en plus présente, la pression monte toujours et encore.

    Dans la nuit de très gros insectes apparaissent et réussissent à s'infiltrer dans le lieu en cassant des morceaux de vitre. Des insectes sont tués grâce au feu (feu mis sur des balais) mais ils font beaucoup de dégâts : des morts, des blessés dont un très grand brûlé et une panique omniprésente.

    Madame Carmody (Marcia Gay Harden), une bigote, croit que c'est l'heure de l'apocalypse et arrive dans la panique et la détresse de chacun-e à embrigader dans son délire une bonne partie des personnes présentes. Le groupe veut offrir chaque jour un sacrifice humain aux monstres de dehors. Le groupe s'unifie et devient de plus en plus violent.

    The mist - Film de Franck Darabont (2007)

    Dans ce délire religieux, malsain et dans la peur d'être les prochaines victimes, David, Billy, Amanda (Laurie Holen - vu dans x-files ! -) qui s'est liée d'amitié avec David et Billy et 5 autres personnes décident de s'enfuir dans la voiture de David. Mais avant d'entrer dans le véhicule, ils savent qu'ils vont rencontrer le ou les monstres...

    Pouaf, ce film est vraiment époustouflant, poignant. Je me suis vue à plusieurs reprises sursauter, mon coeur s'accélérer. La tension monte, la tension monte encore plus, toujours en crescendo. Les effets de brume font que les monstres ne sont pas super visibles mais on les voit : un énorme de 10, 20 ou 30 mètres de haut, des araignées géantes qui tissent leurs fils et mettent leur réserve de chair humaine sur leurs toiles, des insectes géants qui provoquent avec leur dard des énormes oedemes, des tentacules géantes, etc. Mais ce n'est pas tout... les monstres ne sont pas seuls. Les humain-e-s se divisent, les leaders profitant de l'état de crise pour prendre le pouvoir. La religion extrémiste prend le dessus et les suiveurs deviennent des adeptes qui, à cause de leurs peurs, préfèrent croire en ces aberrations. Une belle critique de l'extrémisme religieux dans une Amérique puritaine.

    The mist - Film de Franck Darabont (2007)Durant quelques minutes du film nous entendons l'excellent morceau "The host of Seraphim" du groupe Dead Can Dance qui colle parfaitement avec le moment dans lequel la voiture démarre dans la brume avec les feux extérieurs allumés pendant que les gens à l'intérieur du supermarché la regarde et tout ça au ralenti. Instant mémorable et inoubliable.  

    La fin du film est vraiment... comment dire ? Vous le verrez par vous-même mais il est impossible de rester indifférent... je vous ai prévenu !

    The mist - Film de Franck Darabont (2007)

    Bande annonce (version française) :

    Des extraits de "The mist" avec en fond sonore le morceau "The host of Seraphim" du groupe Dead Can Dance :

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