-
PSG - AS Saint Etienne (5 - 0) football féminin, 3 novembre 2013
Paris Saint-Germain contre l'AS Saint-Etienne au stade Charléty, dimanche 3 novembre 2013
Lorsque j'entends "Saint-Etienne" j'ai toujours des petits frissons, des souvenirs heureux et malheureux aussi. J'ai découvert le football à la télévision en 1982 avec la coupe du monde (rappelez-vous de ce fameux France - RFA en demi-finale !) masculine en Espagne. Mes parents n'aimant pas le football et le sport en général, je regardais les matchs dans la cuisine, sur une petite télé en noir et blanc... Quelques semaines après j'ai suivi le championnat de France à travers les retransmissions à la radio (et les fameux duplex sur France Inter) et les magazines tels que France-Football ou But. J'ai été rapidement attirée par l'équipe de Saint-Etienne. Pourquoi ? Peut-être par sa vulnérabilité liée au déclenchement de la caisse noire... dans tous les cas, je me suis mise à soutenir l'ASSE et à verser des larmes lors de sa descente en enfer (2ème division) la même saison. Une décennie plus tard, à cause de tout ce qui ravage le football professionnel (salaires exorbitants, violence dans les stades, enjeux stupides, etc.), je me suis lassée à un tel point que j'ai laissé tomber cette passion qui m'avait tant fait vibrer. C'est assez récemment que j'ai repris contact avec le football, cette fois-ci féminin, bien moins porté sur l'argent, entre autres. Je n'avais pas manqué l'occasion d'assister au match de l'ASSE le 7 octobre dernier contre Issy-les-Moulineaux. Les vertes avaient gagné assez facilement 2 à 0 à l'extérieur.
Ce match paraissait bien plus compliqué puisque le PSG, 2ème actuellement est l'une des équipes favorites de ce championnat de D1 avec Lyon, bien entendu, Juvisy et Montpellier tandis que l'ASSE se situe dans la dernière partie de tableau, 8ème sur 12 équipe.
Lorsque j'arrive devant le stade Charléty, j'attache mon vélo et remarque une vingtaine de flics, voire plus, de type "robocop". Vu le peu de personnes qui se déplacent (environ 400 ou 500) et l'ambiance bon enfant, cela parait invraissemblable. Bref. A l'entrée une vigile regarde dans mon sac et remarque dessus un badge avec le dessin d'un rat. Elle me dit que s'il y a un rat, ça ne peut que l'intéresser puis regarde le contenu en intégralité "Contre le racisme, le sexisme, le racisme" et ç'avait l'air de lui plaire ainsi que les autres badges. Ca commence bien ! :-) Comme quoi, porter des messages peut parfois être utile ! :-)
Le match commence pas un nette domination des parisiennes qui concrétiseront quasiment leur première occasion en but à la 12ème minute par l'Allemande Linda Bresonik. Une minute plus tard le PSG "tuera" rapidement la rencontre grâce un but de l'Etats-unienne Lindsey Horan. Et de 2 ! Linda Bresonik inscrit un 3ème but sur coup franc à la 33ème minute. A ce moment du jeu, je me demande combien de buts les stéphanoises vont encaisser car à aucun moment elles n'ont eu vraiment d'opportunité pour inquiéter leurs adversaires. Seule en attaque Nora Coton-Pelagie a donné un peu de file à retorde car très mobile et se battant sur toutes les balles.
En seconde mi-temps l'ASSE n'a pas été en mesure de prendre les choses en main, avec un marquage trop hasardeux et trop de ballons perdus. Le PSG, sans jouer un football exceptionnel, a inscrit un 4ème but grâce à un tripler de Linda Bresonik. Le coup de massue à la dernière minute avec une erreur de la gardienne qui permet à Laure Boulleau d'inscrire un ultime but pour les parisiennes.
Avec ce match le PSG démontre que c'est une équipe robuste, de mieux en mieux rodée et qu'elle peut fortement inquiéter les lyonnaises pour le titre de championne de France. Quant à Saint-Etienne, il y a quelques inquiétudes à avoir quant à la suite du championnat où le maintient devient LA priorité. En espérant qu'elles oublieront vite leurs déboires et mettront tout en oeuvre pour se remettre dans le bain.
Résumé du match en vidéo :
Paris-Saint-Etienne (féminine) : Le résumé par PSGAvant le match, entrée des joueuses sur le terrain :
Pendant :
Bon match de la stéphannoise Nora Coton-Pelagie (14) malheureusement trop isolé en attaque
Tags : football féminin, ASSE, PSG
-
Commentaires